Je suis étudiant en 1ère année de Master Traitement automatique du langage. J’apprends comment apprendre aux ordinateurs à comprendre comment que nous qu’on cause ! C’est une discipline à l’interface entre l’informatique (qui coule dans mes veines depuis plus de 10 ans désormais) et la linguistique (une passion acquise par des années de travail sur le Wiktionnaire et le lorrain roman).

J’apprends progressivement à prendre un peu plus soin de moi : et ça passe par lâcher des projets. C’est pénible, assurément, ce sentiment de travail inachevé, abandonné dans les limbes pour ne probablement jamais en ressortir. Mais, et c’est là tout le paradoxe : une fois ce choc initial passé (ce qui prend plusieurs mois), le vide devient… agréable.

En projets « personnels » (il n’y a rien de personnel à un projet nécessitant la collaboration de plusieurs personnes, mais je l’utilise ici dans le sens : « en dehors du parcours scolaire »), il ne me reste plus que la Dicothèque (dicotheque.org). Il y a des jours où je pense dictionnaires, je mange dictionnaires, je bois dictionnaires, et je m’endors dictionnaires. Un subtil et délicat mélange entre « Comment améliorer la Dicothèque ? » et « IL NOUS FAUT PLUUUUUUUUUUUUS DE DICTIONNAIRES !!! », en quelque sorte. Subtil et délicat, j’insiste vraiment sur ces qualificatifs.

Si vous ne connaissez pas la Dicothèque (comment ?!), j’ai déjà deux billets à son sujet sur mon blog, et un troisième arrivera sous peu.

Pour le reste, ma fatigue chronique ruine pas mal de mes journées ; mais je m’accroche, je prends soin de moi, et petit à petit, jour après jour, je continue de jardiner les communs numériques et de forger des logiciels libres.

Ad astra per aspera.

Découvrez le Webring “En ce moment”